l'enfant au doigt doré
Il y a très longtemps, dans un jardin à côté d’une
forêt, il y avait trois filles qui vinrent du village voisin chercher du bois
de chauffage, étonnées des arbres et de leurs fruits, la première dit : si
le propriétaire du jardin m’épouse, je lui préparerai du couscous avec un seul
grain de blé, la deuxième dit : moi, s’il m’épouse, le lui coudrai une
djellaba avec une poignée de laine, et la troisième a dit : quant à moi,
s’il m’épouse, je lui donnerai un bébé avec un doigt doré.
En fait, tout au long de la conversation entre les
filles, le propriétaire du jardin était à l’écoute, et décida d’exaucer leur
rêve pour savoir le degré de leur rigueur concernant ce qu’elles avaient dit.
Le lendemain, il se leva et se dirigea vers le village voisin pour demander leurs
mains auprès de leurs parents. Et comme la polygamie était monnaie courante à
l’époque, les familles des filles acceptèrent les yeux fermés.
Après quelques jours, le mari apporta un grain de blé
à la première femme et lui demanda un couscous avec ce grain, la femme, lui
répondit que ce n’était pas possible, et qu’un couscous nécessite une quantité
raisonnable de blé. Et quand il essaya de la rappeler de sa promesse, elle
répondit que cela n’était qu’une blague entre filles.
Le jour après, l’homme apporta une poignée de laine à
la deuxième femme et lui demanda de lui coudre la djellaba promise, et là, la
femme répondit d’une façon étonnée « comment est-ce que je peux te coudre une
djellaba avec une telle quantité de laine, amène-moi une quantité raisonnable
si tu veux vraiment que je la couse » et quand il la rappela de sa
promesse, elle répondit comme la première, en disant, que ce n’était qu’un jeu
entre filles.
Alors, les deux premières femmes n’ont pas pu tenir
leurs paroles, et donc elles attendaient à ce que la troisième fasse la même
chose, toutefois, après quelque mois, à leurs surprise, la troisième femme a
accouché un garçon avec un doigt doré, les deux femmes étaient très jalouses,
et firent les mains et les pieds pour se débarrasser d’elle, car elles crurent
que leur époux allait les quitter à cause de leurs promesses non tenues.
La première femme dit « c’est sûr que notre mari
nous quittera à cause de cette maudite »
La deuxième répondit ; « ne t’en fait
surtout pas, j’ai une idée »
« Laquelle ? » demanda la première
femme
« Apporte-moi une poule et un couteau » répliqua la deuxième femme, en chuchotant dans l’oreille de son amie.
Et quand elle apporta la poule et le couteau, la
deuxième femme attendit l’aube, égorgea la poule, prit son sang, entra à la
chambre de la troisième femme, enleva silencieusement le bébé, versa le sang
sur le lit et sur le visage de la mère, et sorti.
Les deux femmes mirent le bébé dans une caisse et le
jetèrent dans la mer.
Au matin, la mère se mit à pleurer en cherchant son
bébé, à ce moment-là, les deux femmes faisant semblant qu’elles ne sont au
courant de rien, commencèrent à crier « ogresse, ogresse, cette femme est
une ogresse, elle a dévoré son bébé, regardez le sang au lit, regardez-le sur
son visage »
La pauvre maman, étonnée, elle est restée bouche bée,
sans mot dire.
Le père surpris, a cru ses deux femmes, et pour punir
la femme coupable à ses yeux, il la mit à l’étable avec les animaux.
Après, dans l’autre côté de la rivière, ou le bébé
était jeté, un pécheur était assis sur un rocher attendant ce que son filet
peut lui donner, tout à coup il remarqua une caisse flottant sur l’eau, il a
sauté vite en croyant que c’était un trésor, il prit la caisse, y trouva
dedans, un bébé très beau avec un doigt doré.
Le pécheur heureux avec ce qu’il a trouvé, la prit
immédiatement à sa femme qui était à son tour très heureuse.
Les années passèrent, l’enfant a grandi et il a
commencé à fréquenter l’école.
Un jour, lors d’une dispute avec un de ses camarades
de classe, ce dernier l’insulta en lui disant qu’il était un bâtard, et que ses
vrais parents ne sont pas ceux qu’il connaît.
Quelques jours après, l’enfant ne pouvait ni manger ni
dormir, ainsi la femme du pécheur qu’il a arrêté de l’appeler sa mère, étant au
courant de l’histoire de l’école lui dit :
« Écoute mon fils, il est vrai que je ne t’ai pas
accouché, mais crois moi, depuis le jour où je t’ai vu, mon amour pour toi n’a
pas cessé de grandir »
« Mais pourquoi n’avez-vous pas m' informé de
cette histoire, ni toi ni mon père » répondit l’enfant en hésitant à
prononcer le mot « père »
« Mon fils, crois-tu que ce fût facile de te
raconter ceci ? » demanda la femme du pécheur.
A ce moment-là, entra le pécheur les larmes aux yeux,
et ayant entendu toute la conversation car il était derrière la porte dit,
« mon fils, ce qu’on t’a raconté, n’est absolument pas juste, moi, je me
suis renseigné moi-même sur ton histoire, et la voilà »
Le pécheur a pu savoir la vérité de l’enfant auprès de
quelques habitants de son village qui connaissait l’histoire des trois femmes.
Après, l’enfant décida d’aller chercher ses parents
biologiques, le pécheur et sa femme qui l’ont élevé, avaient peur de le perdre
après toutes ces années et ont essayé de le persuader de renoncer à son idée,
l’enfant était tellement déterminé qu’il a pu finalement les convaincre.
Ainsi, le fils suivit le chemin de ses parents
biologiques, et quand il arriva à son village natal, il sentit un sentiment
bizarre, en fait, il sentit une nostalgie hors du commun, comme si quelqu’un
lui chuchotait à l’oreille en disant « tu es chez toi ». Après tant
de questions aux gens qu’il avait rencontrés au chemin, il trouva finalement sa
demeure natale. Devant la maison il y avait une femme qui portait des haillons,
c’était sa mère qu’il a reconnue dès son premier regard.
« Bonjour madame » dit l’enfant
« Bonjour » répondit la mère, avec un
sentiment que cet enfant était son fils.
Avant de prononcer aucun mot, la mère vit le doigt
doré de l’enfant et s’est jetée sur lui en l’embrassant et en criant « tu
es mon fils, tu es mon fils »
A cet instant, et comme les cris de la mère étaient si
forts, le père biologique de l’enfant avec ses deux femmes sont sortis voir ce
qui se passait.
« Qu’est ce qui se passe ? » demanda
l’homme
L’enfant sans mot dire, montra son doigt à
l’homme, « je crois qu’il faut mettre un terme à votre jeu, toutes les
deux, maintenant il ne vous reste plus rien à cacher, la vérité finit toujours
par apparaitre » dit la mère.
Devant cette scène, l’homme étonné, s’est jeté sur son
fils et l’embrassa les larmes aux yeux et dit à la mère de l’enfant :
« pardonne-moi, je suis tellement désolé pour ce qui s’est passé, jamais
ne je te quitterais dorénavant quoiqu’il arrive » puis il se tourna vers les
deux femmes et dit : « ce que vous avez fait, n’est absolument pas
pardonnable, vous allez être sévèrement punies ».
Les deux coupables reconnaissant parfaitement leurs
fautes restèrent bouche bée.
Quelques jours plus tard, la famille décida d’aller
voir le pécheur et sa femme pour les remercier d’avoir élevé leurs fils et
aussi de garder un contact avec eux pour toujours.
Ainsi, le fils au doigt doré, avait deux familles.
La nuit de la trahison
Dans cette belle maison située à quelques kilomètres
de paris, la famille de Gabriel menait une vie tranquille. Tous ce dont sa
femme et ses deux fils avaient besoin, le trouvaient facilement. Supermarché,
l’école des garçons, dispensaire etc… bref tout était à deux pas de la maison.
Dans la maison de Gabriel, il n’y avait pas seulement
sa femme Alice et ses deux fils Léo et Raphaël. En fait, il y a des années
qu’Emma, l’amie de sa femme, habitait chez eux. La présence d’Emma ne dérangeait
personne, bien au contraire, tout le monde l’aimait et la considérait
exactement comme un membre de la famille. Elle est le genre de femme qui
n’épargne jamais d’effort pour donner un coup de main à tous les membres de la
famille.
Gabriel est un propriétaire d’une usine de bois.
L’activité principale de son entreprise est la transformation d’arbre en
madrier. Pour des raisons professionnelles, il assiste à beaucoup d’événements
et soirées accompagné de sa femme.
Alice était le genre de femme qui donnait toute
sa vie à sa petite famille. La priorité des priorités pour elle était son mari
et ses fils.
Emma, l’amie d’Alice ne se contentait pas seulement de
la collaboration domestique. Quand Mia, la secrétaire de Gabriel s’absente pour
une raison ou une autre, elle la remplaçait, elle disait que le travail
administratif le plait énormément. Gabriel, de son coté, admirait son sens
d’organisation et sa volonté d’apprentissage. Il la considérait comme une sœur
à lui.
Un matin, la mère d’Alice qui habitait seule avec sa
bonne à Lille, à presque deux heures et demi en voiture, était malade et Alice
décida d’aller lui rendre visite, mais le problème c’est que ce jour-là,
Gabriel était invité à une réception chez un client important de son
entreprise, et comme Alice tenait énormément à la vie professionnelle de son
mari, elle demanda d’Emma de l’accompagner à cette cérémonie.
« Emma, tu sais que Bricoclé est l’un de nos
meilleurs clients, et notre entreprise Parisbois fait de son mieux pour
satisfaire ce genre de clientèle, et tu sais que je ne peux pas accompagner
Gabriel à cette cérémonie »
Emma essayant de cacher sa surprise mêlée de joie
répondit :
« Mais, je ne sais pas quoi dire, c’est avec
grand plaisir, Parisbois est notre priorité tous »
Pendant que cette conversation se déroulait, Gabriel
était dans son bureau en train de discuter avec son comptable le rapport
trimestriel que son contrôleur de gestion lui avait envoyé.
Le téléphone portable de Gabriel sonna, c’était Alice.
« Oui chérie, tu n’as pas l’habitude d’appeler à
cette heure, j’espère que rien de grave n’est arrivé »
« Non ce n’est rien, ça va, je voulais juste te
dire que ma mère a appelé ce matin, elle a besoin de moi, ses ennuis de santé
tu sais, apparemment elle a renvoyé la bonne. Bon elle ne voulait pas me dire,
et moi je ne lui ai rien demandé. À propos de la cérémonie de
bricolclé ». Gabriel l’interrompit
« Mais Alice qu’est-ce que tu racontes ?
depuis quand, les cérémonies de nos clients priment quand il s’agit de ce genre
de problème. Écoute, je vais t’accompagner. Moi aussi la santé de ma belle-mère
m’importe »
« Chérie, Merci beaucoup » elle s'arrêta
pendant un instant et continua « Mais tu sais que nos concurrents
seront aussi présents dans cette réception » Cette phrase avait
un effet magique sur le regard de Gabriel, c’est normal, Gabriel en plus de
l’amour qu’il ressentait envers sa petite famille, il avait un attachement hors
du commun à son entreprise. Il l’a construit tout seul après tant d’années de
souffrances. C’est donc le fruit d’un travail acharné.
Alice profita de ce moment pour continuer « et
donc c’est inutile d’aller tout seul, Emma va t’accompagner » Gabriel
surpris ne sachant quoi dire fit une grimace et dit « Mais, trésor
qu’est-ce que tu dis ».
« Emma était toujours un membre de la famille. En
plus je la considère comme une sœur à moi. As-tu un doute là-dessus ?
D’ailleurs j’ai déjà pensé au fait que tu aille seul, mais tout le monde sera
accompagné. Et donc je me suis dit que ça sera mal vu pour toi, alors la
meilleure solution et que Emma soit à tes cotés »
« Bon si tu le dis » Répondit Gabriel.
Pendant que cette conversation téléphonique se
déroulait entre le couple, Emma était planquée dans la cuisine en train
d’écouter avec beaucoup d’intérêt.
Alice en sortant de la maison dit à Emma.
« Bon, tu sais ça ne sera que pour un jour ou
deux, donc surtout prends soin de Léo et Raphaël. Pour l’école j’ai tout
arrangé, je leurs ai dit que c’est toi qui passerais les récupérer »
Souriante Emma répondit « Ne t’inquiète
surtout pas ma chère, les garçons sont mes propres fils » elle
s’arrêta un moment et continua « Je voulais dire qu’ils sont comme
mes propres fils, et Gabriel je le considère comme un frère à moi. Donc surtout
rassure toi, tout ira bien. Et passe un grand salut à tante Zoé. Tu sais,
j’aurais aimé t’accompagner pour la voir, je l’aime elle aussi tout comme ma
mère. »
Gabriel est arrivé comme d’habitude à la maison à sept
heures, à sa réception il y avait Emma avec une coiffure chignon flou et bas et
portait une robe fourreau magnifique. Apparemment elle tient beaucoup à la
cérémonie de Bricolclé.
« Salut Emma, je vois que tu es déjà prête,
accorde-moi un instant s’il te plait. » dit Gabriel et se
dirigea vers la chambre des enfants.
« Bien sûr, prenez votre temps » répliqua Emma
« Salut mes grands, regardez ce que je vous ai
apporté, une tablette des meilleurs chocolats raffinés du monde »
« Merci infiniment papa » disent les enfants « Maman nous a dit de rester sage cette
nuit, car vous auriez du boulot toi et Emma ailleurs »
« Eh oui, elle vous a dit la vérité, vous devriez
rester sage donc, et quant à nous on ne va pas tarder, on essayera d’entrer
tôt » répondit Gabriel
En sortant de la maison Emma a pris la main de Gabriel
jusqu’à la voiture. Ce geste a mis Gabriel un peu mal à l’aise, c’est
pourquoi tout au long de la route il était très professionnel avec elle, leur
dialogue ne portait que sur Parisbois.
« Dit donc Emma, a tu lu le rapport des états de
synthèse de cette année ? »
« Oui » dit-elle en souriant « en, fait je ne comprends pas
grand-chose en comptabilité, mais d’après le bilan, le résultat était très
satisfaisant. On a apparemment dépassé largement nos prévisions »
« Eh oui, c’est le cas. Sincèrement on a une très
bonne équipe » dit Gabriel.
La cérémonie de Bricoclé était à « Pilote »
un hôtel cinq étoiles où on organisait les meilleurs réceptions VIP. De loin il
est comme un château de roi, et de près il ressemble à un endroit venant du
pays des merveilles.
A l’entré de Pilote, ils y avaient, Monsieur Dubois,
le président directeur général de Bricoclé en personne accompagné de sa femme
Madame Dubois.
« Soyez le bienvenu » dit Monsieur Dubois et sa femme à Gabriel et Emma.
« Merci » répondit Gabriel en souriant
« C’est qui ? » demanda madame
du bois à son mari
« C’est le directeur de Parisbois, un de nos
fournisseurs les plus importants dans la région » répondit monsieur du bois.
« Mais attend, je connais sa femme, c’est…oui
elle s’appelle… Alice, ce n’est pas celle qui l’accompagne ce soir »
« Ah, vous les femmes, laissez l’homme
tranquille, quant à moi je ne la connais pas de tout façon »
L’endroit de la réception était majestueux. Un buffet
très chic était placé au milieu de la salle, des Bâtonnets de tofu fumé
panés, Fleurettes de chou-fleur au lait de coco et sauce yaourt tahini,
Bouchées de radis noir, feta et œufs de saumon et autres aliments. Les serveurs
faisaient des va-et-vient avec leurs bouteilles de champagne.
Emma arrêta un serveur et prit deux verres de
champagne.
« A la santé de Paribois » dit-elle en regardant droit vers les yeux de Gabriel
« A la santé de nos clients » dit l’homme avec un regard innocent
La musique était si douce. La chanson «no
waman no cry » de Bob marley donnait envie aux invités de danser. Emma
regarda Gabriel du coin de l’œil.
« Et si on dansait » proposa Emma
« Avec grand plaisir » répondit
Gabriel
Les regards d’Emma et sa façon d’agir à chaque instant
au moment de la danse avec Gabriel, ne disait pas que la femme n’est qu’une
amie de la famille ou une simple collaboratrice dans l’entreprise, bien au
contraire, on dirait que d’autres intentions se déroulaient dans sa tête, et
qu’elle ne cherche que le moment opportun pour les sortir au monde à sa façon.
Après la fin de la fête, en retournant à la maison,
Gabriel sentait quelque chose de bizarre dans les regards de la femme depuis le
début de la soirée, c’est pourquoi il évitait à tout prix de parler autre chose
que le travail.
« Tu sais, le contrat de cette année avec
Bricoclé nous a permis de couvrir une partie très importante de nos charges
externes, d’après le contrôleur de gestion, Bricoclé fait partie de nos trois
meilleurs clients »
Les mots de Gabriel ne semblent pas avoir été
intéressants pour la femme, ses yeux disent que d’autres idées les préoccupent.
En arrivant à la maison, Emma est entrée vite à sa chambre, prit une poudre
stimulante sexuel, la mélangea avec une petite quantité de drogue qu’elle
gardait dans son sac pour le mettre dans le verre de Gabriel quand ils étaient
à la fête, mais apparemment la femme n’a pas trouvé le moment opportun pour le
droguer, c’est pourquoi elle avait reporté son plan, En suit elle ajouta la
poudre dans une bouteille de bière, la mit dans un plateau.
A ce moment-là, Gabriel était assis sur le canapé, en train de travailler sur son pc portable.
« Ah, vous voilà. Alors, votre bière
préférée ? » dit Emma en posant le plateau sur
une table basse en tronc d’arbre sur laquelle appréciait beaucoup Gabriel
prendre ses boissons.
« Merci » répondit-il
Emma laissa Gabriel quelques minutes seul, et revint
avec une chemise de nuit en dentelle transparente. Apparemment le stimulant et
la drogue dans la bière ont fait leur effet.
« Et si tu me rejoignais » dit Gabriel en prenant son verre au niveau de ses yeux avec la voix
d’un ivrogne, on dirait que l’homme sous l’effet de cette drogue ne sait
absolument pas ce qu’il est en train de faire.
Avec un geste de prostituées professionnelles, prit
Emma la main de Gabriel et le guida vers sa chambre comme réponse à son
invitation pour qu’elle le rejoigne, regarda à gauche et à droite pour
s’assurer que les enfants sont toujours dans leur chambre, puis elle ferma la
porte.
Personne ne sait si cette nuit était un début ou une
fin d’une relation qui liait pour des années Emma avec cette famille.
Le lendemain, Gabriel en ouvrant ses yeux sauta du lit
« Attendez, mais qu’est-ce que s’est passé, c’est
quoi ce bordel » dit-il
« Détends toi Gabriel, il n’y a rien chéri » répondit Emma
« Mais qu’est-ce que tu dis bordel de merde ?
ah oui maintenant je me rappelle de tout. Tu m’as drogué hier, oui je me
rappelle, la bière »
« Écoute mon trésor, si tu ne m’aimais pas rien
ne se produirait »
« Mais de quel amour t’es en train de parler,
réveille-toi espèce de salope »
Cette conversation a été interrompue par un appel de
Léo
« Papa, ou est-tu ? » cri a-t-il
« Oh merde, merde » chuchota Gabriel puis parla à voix haute « Oui mon grand
j’arrive »
Devant cette scène Emma observait avec prudence les
gestes de Gabriel, puis elle dit avec un sourire plein de confiance. « Je
vais préparer le petit déjeuner à mon petit Léo »
« Papa j’ai fait un cauchemar » dit l’enfant
« Pas seulement toi mon grand » répondit Gabriel
« Quoi ? toi aussi, pour de vrai, tu as vu
un cauchemar ? » demanda Léo
« Oui mon grand, mais un cauchemar n’est qu’une
absurdité » Répliqua Gabriel
« Absurdité ? ça veut dire quoi une absurdité
papa »
« Absurdité ? pose cette question à tante
Emma. Et maintenant on se dépêche pour l’école »
Emma déposa Léo et Raphaël à l’école, et
revint à la maison. A ce moment-là Gabriel était dans un laboratoire en train
de faire des analyses qui justifient la présence de drogue dans son sang.
Apparemment, il préparait un plan au cas au Emma voudrait recourir au chantage
avec lui à propos de la veille.
Après les analyses il revint à la maison, entra à la
cuisine pour préparer un café et en même temps pour mettre les points sur les i
avec Emma en ce qui concerne la soirée de la veille.
« Bon Emma, écoute, ce qui s’est produit hier entre
nous n’était qu’une erreur, je te jure que je me rappelle de rien. Alors voilà
ce qu’on va faire, moi j’oublierais cette bêtise de la drogue et du stimulant,
et toi tu oublies carrément ce qui s’est passé »
« Quoi, mais tu me prends pour qui, une
prostituée de la rue peut-être ? » elle hurla en le frappant par un oreiller qu’elle a pris du canapé à côté.
Gabriel sortit de la maison en colère. Se dirigea vers
son entreprise, l’endroit où il se sent à l’aise quel que soit la situation.
« Bonjour Mia, apporte-moi s’il te plait un café avant
de me parler du calendrier d’aujourd’hui »
« D’accord monsieur le directeur » répondit
la secrétaire
Quelques minutes après, Mia revint avec un café dans
un plateau en cuivre élégant avec sa main droite, et une tablette dans sa main
gauche.
« Monsieur, vous avez une réunion à quatorze heures
avec la SNCF concernant l’appel d’offre n° 05/23. Puis à seize heures et demi
vous aurez une autre réunion avec l’association des œuvres sociales de
Parisbois » dis Mia en lisant dans sa tablette.
« D’accord, demande au comptable de m’apporter le
dossier relatif à la subvention de l’association » ordonna Gabriel.
Après une journée plein d’activité, Gabriel vient de
se rappeler qu’Alice n’a pas téléphoné toute la journée.
« Bonjour trésor, comment ça va ? pardon je ne
t’ai pas appelé pour demander les nouvelles, dis donc, que disent les
médecins ? »
« Bon, la pauvre a des douleurs gastriques de
type brûlure, souvent dans le creux de l'estomac et une sensation de lourdeur
durant la digestion. Les médecins disent qu’il s’agit d’Helicobacter
pylori » répondit Alice
« Oui, oui j’en ai déjà entendu parler. C’est une
bactérie qui se développe dans l’estomac, un milieu particulièrement acide » dit Gabriel
« On dirait un médecin qui diagnostique » commenta Alice en souriant et continua « dis-moi, les enfants
vont bien ? »
« Oui, oui tout va bien, et quand est-ce que tu
conte rentrer ? » demanda Gabriel
« Bon, peut-être demain ou après-demain. De toute façon la bonne nouvelle et que les médecins m’ont dit qu’elle n’a rien de grave et qu’elle va se remettre debout dans quelques jours » répondit Alice
« Alors, je lui espère bon rétablissement »
« Merci, chéri je t’aime. A bientôt »
« Je t’aime trésor »
Après cette conversation, Gabriel n’avait pas envie de
rentrer à la maison tant qu’Alice n’est toujours pas là-bas. L’homme essaye à
tout prix d’éviter une rencontre face à face avec Emma, c’est pourquoi il décida
de prendre un café avec un vieil ami, il s’agit de Nathan. Nathan est quelqu’un
de très intelligent. A chaque fois que Gabriel tombe dans un problème il lui
fait appel.
Dans un café d'un hôtel à quelques pas de l’entreprise, Gabriel
et Nathan étaient assis en train de discuter.
« Je suis vraiment dans une merde noir » dit Gabriel
« Quoi, qu’est-ce qu’il y a » demanda Nathan
Gabriel raconta en détailles l’histoire d’Emma à son
ami et ajouta
« Je ne sais absolument pas quoi faire ni comment
agir »
« Bon écoute, à ta place je dirais tout à
Alice » proposa Nathan
« Quoi, Alice ? mais non elle croirait qu’il
y a une liaison entre nous » répondit Gabriel « En
tout cas, j’essayerai de trouver une solution »
Les jours passèrent, Alice revint chez elle et Emma
faisait chanter Gabriel tout le temps.
Un soir, quand la famille était autour d’une table
avec quelques invités de Gabriel et d’Alice, il s’agissait de leurs voisins
monsieur et madame Lopèz à l’occasion de Pâques, la fête que les chrétiens
considèrent comme l'accomplissement de la prophétie biblique d'un messie
ressuscité d'entre les morts offrant à ses disciples la vie éternelle, Emma se
mit debout brusquement avec un geste attirant l’attention et se dirigea vers la
lunette de toilette au petit coin et commença à vomir. Alice la suivit
immédiatement.
« Quoi, qu’est-ce que tu as ma chère »
demanda Alice
« Oh rien, ce vertige me prend de temps à
autre » répliqua Emma
« Est-ce que ça serait par hasard une… ? »
questionna Alice en souriant toute en mettant sa main sur son ventre.
« Oui, je connais quelqu’un » répondit Emma
« Oh, super, vas y raconte »
« Bon, c’est quelqu’un de bien. C’est tout ce que
je peux te dire pour l’instant »
Alice avec un sourire agréable et innocent prit sa
main et les deux femmes rejoignirent la table.
Pendant ce temps, Gabriel faisait des va-et-vient avec ses yeux, et la fatigue s’est manifestée vite sur lui, n’importe quel observateur aurait remarqué quelque chose de bizarre dans son visage.
Le lendemain Emma se rendit à Paribois, on dirait que
la femme voulait faire chanter Gabriel cette fois ci avec une autre façon.
Quand elle arriva au secrétariat de Gabriel, elle salua Mia.
« Bonjour » dit-elle en souriant.
« Bonjour madame » répondit Mia « que puis-je faire pour vous »
« Ah, je suis venu voir monsieur le directeur,
dites-lui s’il vous plait Emma, de la part de sa femme »
« Ah c’est vous donc qui me
remplace ? » demanda Mia en souriant
« Eh oui, c’est exact »
« D’accord, une seconde s’il vous plait »
Mia prit le combiné et dit à Gabriel qu’Emma est là.
Quelque seconde après, le visage de la femme devint pâle, comme si quelqu’un
l’a vidé de son sang. Apparemment Gabriel la grondait à-propos d’Emma.
« Ok, ok dis-lui d’entrer » dit Gabriel en colère.
Emma entra avec un sourire malin. Gabriel n’a commencé
à remarquer ses regards que dans ces derniers temps, malgré que la femme habite
chez eux il y a des années.
« Oui Emma, quoi d’autres, pourquoi es-tu venue,
quoi, tu veux montrer à tout le monde qu’on est ensemble, c’est ça ton
intention ? » demanda Gabriel avec un ton bizarre.
« Mais non trésor, je suis juste venu te
transmettre la bonne nouvelle. Je viens de faire des analyses. Quoi tu ne te
rappelles pas des vomissements d’hier ? et bien félicitations tu auras un bébé
magnifique »
La phrase d’Emma était comme un fardeau hyper lourd.
Gabriel, le pauvre ne savait pas quoi dire, ni comment réagir. Il prit sa tête
et s’assit sur le fauteuil à côté. Quelque seconde après, l’homme leva ses yeux
et dit :
« Mais qu’est-ce que tu viens de me chanter Emma.
T’es folle peut être ? » cria Gabriel.
« Quoi, folle ? ce bébé je l’ai fabriqué
toute seule ? »
« Tu crois que comme ça tu m’obligeras à
abandonner ma famille ? c’est çà ton plan, n’est-ce pas. Si c’est le cas
réveilles toi alors, espèce d’ordure »
Emma resta bouche bée. Après quelques instants elle
prit son sac qu’elle avait mis sur une armoire de bureau après avoir entrée,
puis elle quitta l’endroit en silence.
Gabriel n’apprécia pas la réaction de la femme. Il
regarda à travers la fenêtre, Emma était en train de traverser la rue, il
voulait la suivre, mais il hésita un moment, puis il rejoint son bureau, appela
sa secrétaire pour la réunion qu’il avait concernant la mission d’audit qu’il
vient de signer.
« Mia, dit au chef comptable de m’apporter les
éléments du stock, objet de notre dernière réunion » ordonna Gabriel
« D’accord monsieur » répondit Mia
Pendant ce temps, le téléphone portable de Gabriel
sonna. C’était Alice
« Oui chérie »
« Trésor, les enfants veulent sortir au Park d’à
côté après l’école, ça te dit de nous rejoindre après le travail ? »
« Bien sûr, avec grand plaisir »
Ainsi, vers 17h00 Gabriel monta dans sa voiture,
démarra en direction du Park, mais après quelques secondes il constata que sa
carte de crédit n’est pas sur lui. Il prit donc la route de sa maison pour la
récupérer.
Quand il ouvrit la porte de la maison, Emma était
allongée par terre, quelques pilules d’ecstasy dans sa bouche. On dirait que la
femme voulait se suicider avec une overdose.
Gabriel de toute sa vie, n’a jamais rencontré une
situation pareille. L’homme était tellement choqué, ne sachant quoi faire, il
appela vite le service des urgences, leur donna l’adresse.
L’ambulance arriva après quelques minutes, et Gabriel
accompagna Emma à l’hôpital. Après un petit examen, le médecin sortit voir la
famille de la patiente
« Dis-moi docteur, qu’est-ce qu’elle
a ? » demanda Gabriel au médecin
« C’est une dose excessive d’un stimulant
psychoactif composé principalement des amphétamines, d’hallucinogènes,
d’analgésiques et d’autres substances, apparemment c’est une tentative de
suicide » répondit le médecin.
« Oh pourquoi tout ça Emma » dit Gabriel en serrant sa tête avec ses deux mains
« C’est votre femme ? » demanda le médecin ?
« Non, non, c’est une amie de la
famille » répondit Gabriel
« De toute façon vous n’avez pas de quoi vous
inquiéter, elle n’a pas quelque chose de grave, heureusement que vous êtes
arrivé au moment opportun. Elle pourra sortir demain ou après-demain de
l’hôpital, ce genre de cas, nous le vivons souvent dans ce blog » commenta le médecin
Pendant ce temps Alice appela
« J’espère qu’il n’y a rien de grave » avant qu’Alice termine sa phrase Gabriel l’interrompit.
« Chérie, on a un sérieux problème. Écoute Emma a
pris une overdose d’une drogue, et maintenant on est à l’hôpital »
« Mais, attends, de qui tu parles, la drogue,
Emma, mais c’est quoi ce bordel ?»
« Calme toi chérie, dépose les enfants à la
maison, et rejoins-nous si tu veux »
Quelques instants après, Alice arriva à
l’hôpital. Gabriel la serra avec ses deux mains.
« Je n’arrive pas à comprendre ce qui se passe,
dis-moi que je suis en rêve » dit Alice en
pleurant.
« Pourtant c’est la vérité, la vérité
choquante » répondit Gabriel
« On peut la voir, qu’est-ce qu’ils disent les
médecins ? »
« Elle va bien, elle se repose maintenant, on ne
peut pas la voir. Le médecin urgentiste vient de me dire qu’elle peut sortir
demain ou après-demain »
« Oh, ma pauvre Emma, qu’est-ce qu’il
t’arrive »
« Chérie, il faut qu’on parle, maintenant »
« Oui chéri »
Gabriel s’arrêta un moment avant de commencer, pris un
souffle comme s’il se préparait pour un combat.
« Bon Emma ne doit plus continue à habiter chez
nous »
« Mais elle n’a personne, ça tu le sais, ou est
ce qu’elle va aller ? »
« Ça, ce n’est pas notre affaire. Alice, regarde
ce qui vient de se passer aujourd’hui, moi je m’inquiète beaucoup pour les
enfants » dit Gabriel et continua en s'étant mis
assis par terre « Seigneur, comment est qu’on les laissait avec
elle, pendant tout ce temps »
« Chéri ne t’en fait pas on trouvera surement une
solution » dit Alice.
Une discussion s’est déclenchée entre Gabriel et Alice
en étant arrivé chez eux.
« Mon cœur, comme je te l’avais déjà dit, cette
femme est un danger pour nous. Imagine s’elle refait ça devant nos enfants.
S’ils voient cette scène avec leurs propre yeux »
« La question qui m’obsède moi, c’est comment et
de puis quand elle se drogue » demanda Alice
« Écoute trésor c’est normal, cette femme on ne
la connais pas vraiment. Tu dis que c’est une amie de l’école, mais est-ce que
tu connais au moins sa famille, ses amis de l’enfance, comment elle a été
élevée. Tout ça on l’ignore. Donc pour moi le seul et l’unique choix est de
l’éloigner de chez nous »
« Mais je t’avais déjà raconté son histoire
Gabriel, et toi-même tu étais pour le fait de l’héberger chez nous, tu te
rappelles de ça au mois n’est-ce pas ? » dit Alice et continua « Et maintenant quoi, on l’expulse
comme ça ? moi je ne suis pas du même avis. Je crois plutôt qu’on doit l’aider
en l’installant momentanément dans un établissement de lutte contre les
drogues, et quand elle guérit, elle sera la bienvenue chez nous. Mais en fin
elle n’a personne, la pauvre n’a que nous. On est sa famille Gabriel »
Gabriel ne dit mot après cette intervention d’Alice,
mais une grimace disait que l’homme n’apprécie pas cette proposition
Le lendemain Emma sortit de l’hôpital et Alice
l’informa de l’idée du centre de lutte contre les drogues en croyant qu’elle
est vraiment accro.
« Mais en fin Alice, ce n’était qu’un acte isolé.
Tu crois vraiment que je suis accro ? »
« Ma chère, tu sais moi et Gabriel nous cherchons seulement ton bien »
Les jours passèrent et Emma continua à faire chanter
Gabriel. Le pauvre ne pouvait ni dormir ni travailler à l’aise pendant des
semaines. Un jour pendant qu’il était avec Alice en train de boire un café au
jardin il décida d’arrêter ce jeu. Il hésita un moment puis il dit :
« Chérie, je veux t’avouer quelque chose »
« Avouer ? mais depuis quand as-tu des secrets à
m’avouer » demanda Alice.
« Trésor, c’est compliqué, je ne sais pas comment
ni par quel mot commencer »
« A ce point ? vas-y Gabriel et arrête de
dramatiser les choses ? »
« Chérie, tu te rappelles le jour au ta mère
était malade ? »
« Oui, le jour de la cérémonie de Bricoclé »
« C’est exact. Tu te rappelles quand tu m’as
demandé d’amener Emma à la réception ? »
« Oui, oui continue et arrête de poser des
questions » en prononçant cette phrase Alice commença à sentir quelque
chose de bizarre au ton de Gabriel.
« Eh, bien chérie Emma m’a drogué et a abusé de
moi cette nuit-là. Je te jure que je ne me rappelle de rien »
« Attends, mais qu’est-ce que tu dis. Impossible,
Emma est comme ma sœur »
« C’est la vérité chérie. Et maintenant elle me
fait chanter avec une grossesse mensongère et asseye à tout prix de m’éloigner
de toi et de nos enfants » dit Gabriel en pleurant
tout en essayant de toucher la main de sa femme.
« Ne me touche pas. T’es qu’un salaud. Comme tous
les autres. Emma ne peut pas faire ça » répliqua Alice en
hurlant.
Après ce geste, Alice fit sa valise, prit Léo et
Raphaël et se dirigea vers la maison de sa tante Charlie qui habite à
Versailles à peu près vingt-cinq kilomètres de chez elle.
Gabriel passa une nuit difficile seul dans la maison.
Le lendemain il prit la route vers Versailles. Pendant ce temps-là, Emma le
contacta par téléphone avec un nouveau numéro :
« Bonjour, bonjour »
« Qui, toi encore ? Mais arrête tes conneries
Emma »
« Gabriel, toi et moi on est né l’un pour
l’autre. Ça tu dois le savoir »
« Et toi t’es qu’une salope parmi d’autre.
Maintenant va te faire foudre » dit Gabriel et
arrêta la communication téléphonique.
Quand il arriva à sa destination, il frappa à la
porte. Charlie la tante d’Alice ouvrit, et avec une grimace elle le
salua :
« Salut Gabriel »
« Salut Charlie, je sais qu’Alice et les enfants
sont ici. Je peux la voir »
« Bon, je ne crois pas que ça serait une bonne
idée. Alice n’est pas du tout bien dans sa peau »
Avant que Charlie termine sa dernière phrase, Alice
sortit le voir et dit
« Oui Gabriel, qu’est-ce que t’as à me
dire ? »
« Trésor, je te jure que je ne me rappelle de
rien. C’est elle qui m’a drogué, j’ai même des pièces qui justifient ceci »
« De quelles pièces parles-tu ? »
« Le lendemain du problème, quand j’ai constaté
que j’étais drogué, je suis allé faire des analyses pour prouver l’existence de
drogues dans mon sang avant que les 24 heures s’achèvent »
« Bravo, je voie que tu as tout organisé » dit Alice avec un ton ironique
"mais c'est la vérité, regarde les voila" dit Gabriel en montrant un papier"
Ni Alice ni Charlie n'ont prit le papier, Gabriel essaya encore une fois d'expliquer son point de vue mais en vain. les deux femmes entrèrent en fermant la porte.
avant de quitter la place il hésita un moment puis il glissa le papier sous la porte.
Charlie entendit la voix du papier, se mit debout et se dirigea vers la porte pour le récupérer. après un instant de lecture dit Charlie "mais regarde Alice, ces analyses émanent du labo "Chifa", le labo dirigé par le docteur Youssefi, tu le connais toi.
"Oui c'est exacte, c'est le mari Rita une amie à moi, et alors?"
"Mais on peut l'appeler pour s'assurer de l'exactitude du document" dit la tante à sa nièce.
"D'accord mais je pense que ce sera une perte de temps"
"Arrête Alice, tu sais que Gabriel est quelqu'un de bien. mois je ne te cache pas que quelque chose dans ma tête me dit que cette femme n'est qu'une salope. vas-y appelle le"
"maintenant?"
"Oui maintenant car on doit arrêter ce massacre, d'ailleurs on ne sait pas ce que fait ou ce que prépare cette merdeuse"
"Cette merdeuse ?"
"Oui, j'ai un sentiment qu'elle cache derrière quelque chose de très dangereux. moi je ne sais même pas comment est ce que tu pouvait abriter quelqu'un que tu connais pas"
"Comment ça je la connais pas?"
"Oui tu ne la connais pas"
"Mais c'est une amie à mois"
"Ecoute Alice, tu es comme ma fille, tu es ma fille, cette femme tu ne connais pas sa famille, ni son histoire, ce n'est qu' une amie de l'école, cette histoire on l'a déjà abordée mille fois, tu te rappelles comme même"
"Oui, oui maintenant je vois bien que tu es du coté de Gabriel"
"Je ne suis ni du coté de Gabriel ni de celle d'Emma, je sui au coté de ma nièce qui est en train de perdre sa famille, voila, et maintenant appelle le Monsieur s'il te plait"
Après ces mots si durs mais tout à fait corrects, Alice prit son portable prestigieux "IPhone 15 Pro 5 G 1 TB" et appuya sur le Botton appeler.
"Salut Rita"
"Oh c'est Alice? ma chère, ça fait très long temps, tu m'as vraiment manqué!"
"Oh merci Rita, c'est réciproque "
"Et comment va Gabriel et les enfants?"
"En fait c'est un peut compliqué"
"Quoi qu'est ce qu'il y a, tout va bien j'espère?"
Alice raconta l'histoire à son amie et en même temps demanda son aide au sujet des analyses.
"Oh ma chère, je suis vraiment désolée pour toi, mais ne t'inquiète surtout pas, je ferais le nécessaire et je t'assure que tout va bien" commenta Rita et raccrocha.
Après quelques instants le portable d'Alice sonna.
"Oui Rita, quoi de neuf ma chère?" demanda Alice
"Les analyses sont exactes, ton mari a été vraiment victime de cette salope" répliqua Rita
"Oh mon Dieu qu'avais je fait?" dit Alice en regardant droit dans les yeux de sa tante et continua
"Ou est Gabriel ? on doit aller à la maison, immédiatement"
Les deux femmes sortirent vite, montèrent dans la voiture, la tante prit le volant et à une vitesse fulgurante conduit jusqu'à la maison de Gabriel et d'Alice"
En se garant, les deux femmes observèrent que la lumière de la chambre à coucher reflétait certains mouvements d'un silhouette.
C'est quoi ce bordel, on dirait l'ombre d'une main tenant un pistolet "dit Alice en se faufilant vers la porte de la maison pour ne pas faire de bruit susceptible d'attirer l'attention d'Emma.
A ce moment là le pauvre Gabriel essayait d'échapper à l'arme qu'Emma pointait sur lui en disant.
"Gabriel, mon amour je sais que tu m'aime, et que ta famille interdit cet amour sacré, alors partons ensemble à l'au-delà, l'autre monde pour vivre une vie heureuse"
"Mais écoute Emma au lieu de mourir j'ai un autre plan, puisque tu sais que je t'aime, partant ensemble à une autre ville ou pourquoi pas à un autre pays là ou personne ne nous trouvera toi et moi et on commence une nouvelle vie, voilà, c'est un bon plan, n'est ce pas?" proposa Gabriel pour échapper aux coups de pistolet d'Emma.
"C'est pour de vrai, seulement toi et moi? et on aura une famille ? n'est ce pas" demanda Emma avec la voix d'une folle
"Oui Emma c'est exacte" répliqua Gabriel
"Mais pourquoi tu m'appelles pas chérie tout comme tu faisais avec Alice. non je voix que tu m'aimeras davantage si on ira ensemble à l'autre monde en laissant ces corps ici" dit Emma en pointant le pistolet de nouveau sur Gabriel.
A cet instant Alice cherchait avec sa tante après avoir entré en silence un pistolet dans le coffre fort installé à la bibliothèque. sans le moindre bruit elle le prit, marcha sur la pointe des pieds jusqu'à la chambre à coucher.
"Jette ton arme espèce de salope" cria Alice.
Etant surpris de la voix d'Alice, Emma essaya de faire demi-tour, mais avant que le mouvement s'achève, Gabriel s'est jeté sur elle à une vitesse fulgurante, lui a tordu le bras, prit son arme, puis la frappa en plein visage. Emma s'est évanouie sur le champs.
A cause du choc Alice pointait toujours son arme sur Emma.
"Non non non, arrête chérie ne fait pas cette bêtise" dit Gabriel
"Laisse moi terminer la vie de cette merdeuse" répliqua Alice en tirant une balle qui n'a heureusement pas touché Emma.
"Regarde trésor on est de nouveaux ensemble donne moi s'il te plait cette arme"
avec un mouvement vide d'énergie et un regard plein d'amour Alice laissa le pistolet tomber sur le sol et embrassa son mari. Mais à cet instant Emma ouvrit ses yeux, rampa vers l'arme d'Emma, la prit et la pointa de nouveau sur le couple.
"je t'ai dit que tu es fait pour moi Gabriel" dit Emma avec un sourire diabolique. Mais cette fois ci la tante d'Emma qui était derrière elle la surpris avec un coup de vas sur la tête. Emma tomba immédiatement sur le sol
"La vie n'a pas besoin de cette espèce de pute" dit la tante d'Emma en ajoutant un autre coup et en continuant " et maintenant la vie est à vous mes chers enfants"
Gabriel et Alice s'embrassèrent.
La fin
Écrit par Abdelmalek charef
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