Le fils du chasseur et la princesse
Il était une fois, dans un pays lointain, un brave chasseur qui chassait tout le temps dans une forêt voisine, sa vie dépendait entièrement de ses gibiers.
Le chasseur avait une belle femme et un garçon magnifique. Tous les trois étaient très heureux et menaient une vie superbe.
Un jour, le chasseur sortit à la recherche du gibier dans la forêt comme d’habitude. Tout à coup, il aperçut une gazelle aux cornes dorées. Vite il pointa la lance sur la bête et lança. Mais avant que l’arme touche la gazelle, cette dernière sauta sur le chasseur, le frappa avec un coup de corne et lui donna une ruade en plein visage. Le chasseur tomba mort sur le sol immédiatement.
La femme du chasseur pleurait des jours et des nuits, en fait le décès de son mari n’était pas du tout supportable, elle passait des heures et des heures à parler avec son unique enfant de son père et de ses biens faits et à chaque fois elle saisissait l’opportunité pour le persuader de s’éloigner le maximum possible du métier de la chasse.
Les années passèrent et l’enfant devint un homme, et quoique sa mère essayait pendant toutes ces années de le persuader de ne pas penser à la chasse, le fils avait un sentiment étrange envers le métier de son père, à chaque fois qu’il regardait les effets de chasse planqués dans un coin à la maison, il sentait un désire bizarre d’aller à la recherche du gibier.
Un matin, sans prévenir personne, le fils prit l’arc à flèches avec une lance et sortit. En arrivant à la forêt, il entendit le cri d’une gazelle.
« Peut-être que c’est la gazelle qui tua mon père » murmura le garçon
Au bout de quelques secondes, une gazelle au cornes dorées apparut. Le garçon se mit vite debout, prit une flèche, et avec une vitesse de la lumière la lança vers la bête. La flèche pénétra le front de la gazelle, et cette dernière tomba immédiatement sur le sol.
La mère oublia ses conseils à son fils, et célébra avec lui sa réussite. Tous les deux étaient tout à fait heureux, et la mère accepta que son fils reprenne l’activité de son père.
« On est devenu riches » dit le fils en souriant
« Dieu merci, on n’a plus rien à craindre maintenant, les cornes dorées nous suffiront pour des années » dit la mère
Le lendemain, la nouvelle des cornes dorées se répandit dans la ville, et le sultan étant au courant, envoya un messager pour rencontrer le jeune homme.
Avant de se rendre au palais, le fils du chasseur éprouva un sentiment de peur et dit à sa mère : « je crois que le sultan veut accaparer notre bien »
« Dieu est notre seul commanditaire, il sera avec nous, va voir le sultan et ne t’inquiète surtout pas mon fils » répondit la mère.
Le jour suivant le jeune homme est allé voir le souverain, après les protocoles nécessaires, il entra au dôme du sultan, l’endroit où le souverain reçoit ses invités. C’était un lieu majestueux, mosaïque au mur, décorations au sol et au plafond, bref le fils du chasseur, de toute sa vie n’a jamais vu un endroit pareil.
« Soyez le bienvenu » dit le sultan
« Je vous remercie votre majesté » répliqua le jeune homme
« Eh bien vous savez l’objet de l’invitation, n’est-ce pas ?» demanda le sultan
« Pas du tout votre majesté, on m’a convoqué, et me voilà votre majesté » dit le jeune homme
« En fait, on m’a parlé de votre gibier, précisément des cornes » dit le sultan
« Oui votre majesté, c’était la gazelle qui tua mon père » répondit le fils du chasseur
« Bon, voilà ce que nous allons faire. Vous allez nous délivrer les cornes et en échange on vous donnera une bonne somme d’argent, que dites-vous ? » proposa le sultan
« Votre majesté, vous savez que ses cornes me donnent de l’assurance au sujet de mon père, moi et ma mère, quand on les regarde on se sent que l’âme de mon père se repose en paix » répliqua le jeune homme.
A ce moment-là le vizir qui avait beaucoup de haine pour le peuple s’approcha au sultan et dit à voix basse : « votre majesté, ce gamin est apparemment n’est pas bien éduqué, s’il refuse d’accepter votre proposition, donne-lui une tâche impossible à accomplir, et quand il n’y arrive pas, on peut le punir sévèrement »
Ainsi, et comme la loi de la ville stipulait que le sultan peut demander n’importe quel service à son peuple en contre partie de sa protection, et sachant que le sultan tyran remplissait tous le temps sa part du contrat car son armée gagnait presque toujours les raids qui venait des armées voisines.
Le sultan indiqua avec sa main à son vizir de s’approcher. « Que propose tu qu’on lui demande ? » Dit le sultan.
« Proposez-lui votre majesté de vous apporter une grappe de raisin puisque sa saison est encore loin » répondit le vizir.
Ainsi, le souverain, très satisfait de cette proposition, demanda au jeune homme ce que son vizir dit
« Alors, jeune homme, tu vas m’apporter une grappe de raisin la semaine prochaine » ordonna le sultan.
Le fils de chasseur estimant la demande impossible à exécuter, sentit la chair de poule de la plante de ses pieds aux cheveux de sa tête avec peur.
« Mais votre majesté, la saison des raisins est encore loin » dit le jeune homme en regardant au sol par peur.
« Fais ce que je vous ai demandé, ou bien dit au revoir à la vie » dit le sultan en colère.
Le jeune homme sortit du palais très inquiet, ne sachant quoi faire se dirigea vers sa cabane, raconta à sa mère ce qui s’était déroulé. La mère n’ayant aucun pouvoir matériel pour intervenir se mit à prier et à demander une intervention divine en silence.
Le lendemain, le fils sortit faire une tour aux environs de la cabane, tout à coup il aperçut une vielle femme, cette dernière s’approcha et dit.
« Bonjour, je vois que vous êtes très distrait, qu’avez-vous jeune homme »
Le fils du chasseur, croyant que ça ne serait qu’une perte du temps répondit :
« Rien madame, mais est ce que je peux t’aider, cherchez-vous quelque chose ou quelqu’un »
La vielle femme, ayant un pouvoir magique hors du commun et s’assurant que le jeune homme est serviable et qu’il veut lui donner un coup de main, décida de l’aider à son tour.
« Dis donc mon fils, je voie que tu es très inquiet, je pourrai t’aider si tu me raconte ce que tu as »
« Mon problème n’a pas de solution madame » dit le jeune homme
« Essaye et raconte-moi tes ennuis » dit la femme et continua « vas-y, tu n’as rien à perdre »
Les mots de la vielle encouragèrent le fils du chasseur à raconter, ce dernier raconta l’histoire entière à la vielle femme.
« Écoute mon fils, vas voir le sultan, et demande lui de charger quelqu’un pour labourer la terre au bord de la rivière, et une fois que la terre sera labourée, prends sept racines de raisin, mets cette herbe avec elles, et reviens voir les racines après cet jours » dit la vielle femme en donnant une plante bizarre au jeune homme.
Le fils du chasseur, pris l’herbe et se dirigea vers sa cabane pour raconter l’histoire de la vielle à sa mère.
Après le récit du jeune homme à sa mère, cette dernière lui indiqua d’aller faire ce que la femme lui avait dit.
Ainsi le fils fit exactement ce que la vielle femme lui avait dit, et le septième jour en arrivant au bord de la rivière, le fils du chasseur ne put croire ses yeux, en fait les racines devinrent une superbe vigne fructueuse, et dès que le fils du chasseur vit l’arbrisseau il se mit à cueillir avidement des raisins.
Une heure après, le fils du chasseur prit la route vers le palais du sultan. En arrivant à la cour du palais, tout le monde était ébloui, le sultan, le vizir, les chevaliers et d’autres…
« Qu’allons-nous faire maintenant, ce maudit garçon a tenu sa parole ? » demanda le sultan.
« Ne vous inquiétez surtout pas votre majesté, cette fois on lui demandera de faire quelques choses qu’il n’y arrivera jamais » répondit le vizir et continua « on lui demanderait de vous construire un palais d’ivoire »
L’idée a plu au sultan, et il ordonna le jeune homme de faire ce que le vizir lui avait dit.
« Mais votre majesté, vous savez parfaitement, que ceci et quasi impossible. Pour construire ce palais il me faut une quantité très importante de défenses d’téléphone, et je n’y arriverai jamais » dit le fils du chasseur.
« Écoute jeune homme, tu as deux choix, soit que tu me vendes les cornes dorées, ou que tu fasses ce que je te demande, sinon tu seras pendu dans la cour de la ville, devant tout le monde » répliqua le souverain.
Après ces mots, le fils du chasseur est sorti triste. Ne sachant quoi faire, il se dirigea vers sa cabane et raconta à sa mère ce qui s’était passé.
« On trouvera certainement une solution, écoute mon fils, vas à l’endroit où tu as rencontré la vielle femme l’autre jour, peut-être qu’elle te donne un coup de main cette fois encore, vas-y » dit la mère.
« Mais cette fois ci la demande est si énorme, comment est-ce qu’elle peut m’aider à construire un palais d’ivoire ? » demanda le fils
« Dieu est notre commanditaire, aie confiance en lui, et relève-toi » répondit la mère.
Ainsi, le fils sortit et se dirigea vers la place en question, et au bout de quelques instant, la femme est apparue, on dirait qu’elle attendait son arrivée.
« Qu’as-tu jeune homme ? » demanda la vielle
« Le sultan madame, il ne s’est pas contenté des raisins, il m’a demandé de lui construire un palais d’ivoire » répondit le jeune homme avec un ton bizarre.
« eh bien écoute, tu vas lui demander un navire, et une vingtaine d’hommes avec des scies, en suite vous naviguerez tous vers le fleuve voisin de la forêt, une fois que vous arrivez, mets cette plante dans la rivière » la vielle femme dit en lui donnant une herbe et continua « les éléphants viendront boire de la rivière, s’évanouiront tous pendant quelques heures, les hommes prendront leurs scies, couperont les défenses des téléphones sans les tuer, et vous retournerez tous à l’endroit où le palais sera construit, vous creuserez sept mètres, vous mettrez toutes les défenses en bas avec ce talisman, en suit vas au sultan et demande lui de t’accorder sept jours. Par la puissance de Dieu le palais sera construit en sept jours » dit la femme en donnant un talisman au jeune homme.
Le fils du chasseur fit à la lettre ce que la vielle femme lui a dit, et après sept jours, le palais a été construit tout comme la femme dit.
Les gens dans la cour étant au courant de ce miracle, commencèrent à parler, les uns disent « le fils du chasseur est un homme hors du commun » les autres répètent « ce jeune homme est un vrai héro »
Le sultan ne sachant quoi faire, est ce qu’il montre sa joie du nouveau palais qui coute une fortune, ou demander quelque chose beaucoup plus difficile au jeune homme pour l’intimider devant le peuple et garder son prestige.
A ce moment-là le vizir intervint :
« Votre majesté, ce gamin nous a ridiculisé devant tout le monde, cette fois ci, on lui demandera quelque chose qu’il ne peut ni lui ni qui que ce soit faire »
« Quoi quelle absurdité proposera tu cette fois » demanda le sultan.
« On lui demandera de vous apporter la fille du roi de pays des merveilles pour que vous vous mariiez avec elle, cet ordre il ne peut jamais l’exécuter » dit le vizir
« Mais tu sais que c’est impossible, le roi de pays des merveilles ne le tolérera jamais, en plus si on y arrive il nous enverra ses armées pour nous envahir » répondit le sultan
« Votre majesté, la loi du pays de merveille le permettra. En fait elle stipule qu’aucune punition ne sera infligée sur quiconque qui peut enlever un membre de sa famille, ils ont instauré cette loi pour montrer que personne ne peut porter atteinte à la princesse » dit le vizir
« Ça veut dire qu’ils sont tous capable de se défendre ? » demanda le sultan
« C’est exact votre majesté, aussi, ceci personne ne peut le faire, la fille du roi est trop surveillée, elle a une colombe qui l’accompagne tout le temps, et qui peut vite informer le sultan avant que quoique ce soit lui arrive, on plus elle a une pierre magique qui intervient tout le temps en sa faveur, bref, le fils du chasseur ne pourrait jamais l’atteindre » répondit le vizir
« C’est d’accord, fais le nécessaire alors » ordonna le sultan en souriant
Ainsi, le fils du chasseur fut convoqué au palais. Cette fois ci il été était reçu par le vizir, apparemment le sultan avait d’autres occupations.
« Écoute jeune homme, le sultan m’a chargé de t’informer que si tu veux échapper à sa punition, tu dois lui apporter la fille du roi de pays des merveilles pour qu’il se marie avec elle » dit le vizir.
« Mais Monsieur, vous savez que ce n’est pas possible, cette princesse personne ne peut l’enlever » répliqua le jeune homme.
« Il n’y a rien à discuter, soit la princesse ou les cornes dorées » dit le vizir
Le fils du chasseur sortit comme d’habitude du palais et se dirigea vers l’endroit où il rencontrait la vielle femme.
« Quoi d’autres ? qu’est-ce qu’ils ont fait cette fois pour te neutraliser » demanda la vielle
« Madame, je suis tellement reconnaissant de ce que tu avais fait pour moi que je ne peux rien demander de vous, et je suis prêt à ce qu’ils me punissent » dit le jeune homme frustré
« Vas-y dis-moi, on ne n’a pas de temps à perdre » répliqua la vielle
« Impossible madame, impossible de faire ce qu’on m’a demandé cette foi. Le sultan veut qu’on lui apporte la fille du roi des pays de merveilles, pour qu’il se marie avec elle » dit le jeune homme en criant.
« Écoute mon fils, tu vas aller au palais, demande au sultan de te construire un navire avec sept grandes chambres, et demande-lui également de te trouver sept jeunes hommes, les plus forts, les plus beaux, et les plus attirant de la ville, demande-lui également de vous apporter des lots de marchandises les plus demandés au marché par les femmes, en suite tu achèteras un aigle, et un poisson » dit la vielle femme.
« Et qu’est-ce que je ferais de cela madame ? » demanda le jeune homme
« Voilà ce qui se passera » répondit la vielle et continua « les grandes chambres du navire serviront des magasins que tu rempliras de la meilleure marchandise, et que tu embelliras de la plus belle décoration jamais existée, une fois que vous arrivez au port du pays des merveilles, les boutiques du navire attireront l’attention de toutes les filles de la ville, ainsi, la princesse sera au courant et viendra voir elle aussi tes boutiques avec ta meilleure marchandise, quand elle monte sur le navire tu feras ton mieux en la séduisant de ta marchandise produit par produit pour qu’elle reste jusqu’au coucher du soleil, ainsi, le navire naviguera de nuit afin que les navires du roi ne puissent pas vous voir ni vous rattraper. La princesse enverra sa colombe qui ne la quitte jamais au roi, et toi tu enverras l’aigle pour qu’il l’attrape avant qu’il arrive. La princesse jettera sa pierre magique dans la mère, le navire s’arrêtera à force de la magie de cette pierre, comme ça tu enverras ton poisson qui avalera la pierre pour annuler son effet magique » dit la vielle femme.
Ainsi, le fils du chasseur a suivi à la lettre les instructions de la vielle femme, qu’elle se sont produites comme prévu, action par action. Et quand il arriva à son pays avec la princesse, le sultan les attendait au port, et dès que le jeune homme posa ses pieds sur terre le sultan ordonna de couper sa tête. La princesse se renseigna vite sur son histoire, et quand elle a su tous les détails, quelque chose de bizarre la poussa à agir, on dirait que c’était un amour, bref elle envoya sa colombe à la rivière de la guérison, cette rivière était connue de ses miracles, prit quelque goutte d’eau, mouilla son visage, et tout à coup le jeune homme
Se mit debout, tout le monde était ébloui par ce qui se passe. Le sultan en voyant ceci, cru que la princesse apprécia le fils du chasseur car il mourut et ressuscita. Puis il ordonna son vizir de le tuer en lui coupant la tête en croyant que la princesse utiliserait l’eau bénite de la rivière de la guérison, mais rien de ça ne s’est produit.
Les gens qui assistèrent à cette scène acclamèrent « vive le fils du chasseur, vive le nouveau sultan »
Ainsi la princesse envoya une lettre au roi ou elle expliqua ce qui se passa et elle demanda de lui une armée pour aider le nouveau sultan à remettre l’ordre dans la ville.
Quelques jours plus tard le nouveau sultan se maria avec la princesse avec la présence de sa mère, la vielle femme, et le roi du pays des merveilles.